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Blog collaboratif du M2 DSI de l'IUFM d'Aquitaine

Archives de Tag: Veille informationnelle

L’iPad pour les études : quels usages ?

On parle beaucoup de mettre des tablettes dans les écoles pour l’apprentissage de la lecture ou encore dans les collèges, mais on parle très peu de l’utilité d’une tablette pour les études supérieures. Avant d’acheter une tablette, justement j’ai cherché divers articles qui pourraient me renseigner à ce propos et ma recherche fut brève, le nombre d’articles étant assez limité. On trouve surtout des forums qui n’aident pas toujours à se faire une idée. J’ai cependant trouvé quelques articles qui ont aiguillé mon choix.

Alors pour ceux qui, comme moi, se sont posé la question, voici un retour d’expérience de l’usage d’une tablette en cours.

Parmi toutes les tablettes existantes sur le marché, j’ai choisi l’Ipad, certes pas pour son prix mais plus pour sa prise en main très rapide, sa simplicité d’utilisation, sont côté à la fois professionnel et multimédia, les millions d’applications proposées, sa taille, son autonomie… Le choix de cet outils fut totalement subjectif, c’est à vous de choisir la tablette qui vous correspond le mieux.

Aujourd’hui nous sommes devenus hyper-connectés, que ce soit avec nos ordinateurs, avec nos smartphones et maintenant avec nos tablettes. Nombreux sont les étudiants qui prennent leur cours sur ordinateurs, alors pourquoi pas sur une tablette ?

Bien que l’Ipad ne remplacera pas l’ordinateur, du moins pas pour l’instant, il peut être utilisé comme tel de par ses différentes applications. Peut importe le domaine étudié l’Ipad offre de nombreuses possibilités comme la prise de notes, la réalisation de diaporamas, tableaux, graphique, la veille, lecture numérique… De nombreuses applications orientées métiers se développent de plus en plus rendant les capacités de l’Ipad impressionnantes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire l’Ipad n’est pas seulement un gadget c’est aussi un très bon outil de travail. Personnellement  je l’utilise pour la prise de notes lors de cours et la veille… Les applications installées sont à 90 % gratuites, les 10% restant oscillent entre 0,79€ et 7,99€, ce qui reste raisonnable.

L’échange et le stockage de documents se fait dans les nuages.

Le cloud computing est devenu un atout majeur pour qui veut accéder à ses documents depuis n’importe quel outil informatique. Icloud (application intégrée) permet d’échanger documents, musiques, images… d’applications compatibles, et Dropbox  pour tout formats ou applications non compatibles avec Icloud.

La prise de notes en cours  se fait grâce à « Pages« 

Application de la suite bureautique d’Apple Iwork. Elle est payante 7,99€ mais offre de nombreuses fonctionnalités que l’on peut retrouver sur un traitement de texte basique (modèles, mise en page, mise en forme, insertion de graphiques, tableaux, choix de polices d’écriture…).

La lecture de documents numériques se fait sur l’Ipad

L’Ipad offre un meilleur confort de lecture comparé à un ordinateur. La lecture de documents numériques peut se faire soit via  iBooks (PDF, ePub) soit via Adobe Reader (PDF seulement).

Un outil efficace pour faire de la veille

Pour ce qui est de la veille, ‘utilise pratiquement plus que l’Ipad, diverses applications peuvent être utilisées en parallèles :

  • Feedly, mieux conçue que l’extension de Firefox, elle permet une synchronisation avec Google Reader et le partage sur Twitter, Facebook ainsi que par mail. La lecture des flux y est vraiment agréable.
  • Twitter, très simple d’utilisation, fluide et plus intuitif que la version web.
  • Mail, outil de messagerie pour consulter les alertes e-mail ou les newsletters.
  • Safari, navigateur internet pour consulter les sites ne possédant pas encore d’applications (Scoop.it n’a seulement qu’une application Iphone, Netvibes…) et la recherche d’information.
  • Applications de sites d’information (20minutes, Le Monde…)

Ce n’est ici qu’un bref aperçu de ce dont est capable l’Ipad, il peut être utilisé dans bien des domaines (médecine, bibliothèques commerce dans l’enseignement,…).

Vous trouverez de nombreuses informations et bons plans autour de l’Ipad sur le site de Vipad.

@HlneG

La curation

La curation a fait l’objet d’un débat au cours de ces derniers mois en ce qui concerne le droit d’auteur.

La curation c’est quoi ?

Dénomination récemment utilisée pour une pratique ancienne  (la notion de partage existant déjà), la curation consiste à sélectionner, éditorialiser et partager des contenus sur le web. Cette pratique de partage de contenu s’inscrit dans  l’évolution du web communautaire et sémantique.

Le terme de curation provient de l’anglais curator qui désigne le spécialiste de la gestion des contenus et des collections (l’équivalent de « conservateur »).

La curation ou curation digitale recouvre un principe en trois étapes :

  1. sélectionner (réunir des contenus autour d’une même thématique), cette étape peut se faire de deux manières différentes automatique ou manuelle.
  2. l’éditorialisation (structuration des contenus) : elle consiste à mettre en valeur et en contexte le contenu.
  3. le partage : mettre à disposition les contenus via une plateforme de diffusion.

 Qui sont  les curators ?

Selon Patrice Lamothe, fondateur de Pearltrees, tout le monde peut être un curateur du moment qu’il a une passion. Que vous soyez journaliste web, documentaliste, archiviste du net, blogueur ou même amateur  vous pouvez devenir curateur d’un sujet qui vous passionne.

Curator et veilleur quelle différence ?

La question peut se poser  car leurs tâches se rapprochent.  En effet, tout deux collectent, trient, analysent et diffusent les informations. Un veilleur, peut parfois utiliser des plateformes dédiées afin de mettre à disposition des utilisateurs les informations sélectionnées.

C’est en terme de traitement de l’information que la différence se fait. Un veilleur doit répondre à une demande particulière, il diffuse toute information susceptible d’être utile à son entreprise. Le curator choisit une thématique qui l’intéresse, et partage les informations, qui lui paraissent intéressantes, avec une communauté. La curation apporte une valeur ajoutée à la diffusion de l’information issue de la veille, quels que soient les objectifs de cette veille, ce que souligne Xavier de Mazenod dans son article La curation, vous n’y échapperez pas en 2011  « Sélectionner les sources et les contenus pertinents sur un sujet, les synthétiser et les éditorialiser est un travail à forte valeur ajoutée, à la frontière du journalisme, de la documentation, du knowledge management et de la veille. »

Aujourd’hui, on parle de la curation comme le  « chaînon manquant l’entreprise 2.0« . Le curator pourrait donc bien se trouver une place au sein des entreprises.

 La curation quels outils ?

On qualifie ces outils de plateformes de curation, cependant, utiliser le terme de Silvère Mercier dispositifs éditoriaux de médiation numérique apporte une dimension plus professionnelle et moins gadget. Le site de CaddeReputation  en regroupe 20 et en décrit leur principales fonctionnalités. Le site pro.01net.com propose grand comparatif dans un dossier complet sur la curation.

Pour ma part, j’ai testé Scoop.it et Pearltrees. Ce sont deux plateformes  intéressantes mais je garde une préférence pour Pearltrees.

Considérée à la fois comme une plateforme de curation et un site de bookmarking graphique, le concept de Pearltrees est d’organiser et relier des contenus du web de manière thématique sous forme de carte heuristique. De plus, Pearltrees offre un avantage qui est celui du travail collaboratif.

Le principe de Scoop.it est différent, l’utilisateur crée un topic (page thématique) dans lequel il va mettre des liens vers les pages web qui l’intéressent. Les contenus apparaissent sous la forme d’une page dédiée qui sera mise à jour par l’utilisateur lui-même. Scoop.it permet également de pouvoir lier des comptes Twitter, Facebook, LinkedIn, Google+, Trumblr et WordPress. Les articles sont disposés de manière verticale ce qui rend  la plateforme moins attractive.

 La curation fait débat :

La curation fait l’objet d’un débat.

Les uns lui attribuent divers avantages (d’après l’article de wikipédia) qui ne sont pas à ignorer. Dans une société numérique de l’abondance informationnelle, la curation facilite l’accès à l’information par une organisation thématique  et fait émerger des contenus parfois ignorés ou peu accessibles depuis un moteur de recherche. Enfin elle permet de se forger une identité numérique sur le web.

Les autres dénoncent  cette pratique comme relevant du pillage du web, une violation du droit d’auteur comme on peut le lire dans l’article virulent de Frédéric Martinet La curation c’est de la merde. A la question du droit d’auteur, je vous renvoie à l’article de Lionel Maurel Propulsion, Curation, Partage…et le droit d’auteur dans tout ça ?  qui traite du droit d’auteur et du partage de sources sur internet via les boutons de partage, la propulsion et des plateformes de curation tels que scoop.it.

Bien que la loi ne soit pas encore adaptée à ce nouveau type de pratique, Lionel Maurel rappelle que les Licences Creative Commons sont une solution pour faciliter le partage et la protection des contenus.

Si vous souhaitez en savoir d’avantage sur la question de la curation :

Conférence Curation : l’avenir du web ?

Scoop.it un outil de curation par Jacquelline Valladon

Pearltree Curation dans lequel j’ai réuni des sources autour de la curation qui m’ont servi pour rédiger cet article.

Tout savoir sur la curation et le curator Dossier pro.01.net

Je remercie @alehmans et @marieleco pour leur aide.

@HlneG

Les sites francophones sur les Digital Humanities

Il existe de nombreux sites internet anglophones très riches et très actifs concernant les Digital Humanities, ce qui s’explique par le fait que ce champ s’est d’abord développé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Mais parmi les sites francophones, où s’informer ?

Le blog DHI : Digital Humanities International

Ce blog propose une veille sur les Humanités Numériques et les champs associés. Réalisé par l’INTD-CNAM, il s’inscrit dans le prolongement d’une veille réalisée pour le TGE Adonis depuis 2008. Il est régulièrement mis à jour par Elisabeth Caillon et Ghislaine Chartron. Les billets rendent compte d’actualités, d’événements et offrent des synthèses d’articles, d’études, de rapports etc. Deux rubriques proposent une définition du champ des Digital Humanities et des ressources pour en apprendre plus sur ce sujet.

Calenda : Digital Humanities

Calenda, calendrier en sciences humaines et sociales en ligne, présente des événements (conférences, rencontres, séminaires …), y compris dans la catégorie des Digital Humanities.

Homo-numericus et Blogo-numericus

Le site Homo-Numericus et son blog, tenus par Marin Dacos et Pierre Mounier, proposent, entre autres, des articles et une veille sur les Digital Humanities.

Sp.Blog

Sp.Blog est le blog de Stéphane Pouyllau, ingénieur de recherche au CNRS spécialisé dans les Digital Humanities.

Les carnets d’hypotheses.org

Hypotheses.org est une plateforme de publication de carnets de recherche. Parmi ceux-ci, certains s’intéressent de près aux Digital Humanities. On citera notamment parmi eux :

  • Philologie à venir, tenu par Aurélien Berra, carnet qui « a pour objet le renouvellement que suscitent les technologies informatiques dans l’étude des textes, notamment des textes grecs et latins ».
  • Les carnets du SID (service d’ingénierie documentaire) de l’Institut des Sciences de l’Homme (Lyon) : « Ingénierie documentaire, édition électronique et digital humanities au service de la recherche en SHS ».
  • Digital Humanities à l’IHA, carnet de l’Institut historique allemand dans le domaine des Digital Humanities.
  • L’édition électronique ouverte, animé par l’équipe du CLEO.
  • L’observatoire critique, tenu par Corinne Welger-Barboza, « se nourrit de la veille du Web qui concerne la discipline de l’histoire de l’art. Ses objet et orientation sont parties prenantes de la démarche des Digital Humanities« .

Ce tour d’horizon est bien sûr incomplet, n’hésitez donc pas à me suggérer d’autres bonnes adresses du web francophone sur les Digital Humanities.

DocDryade.

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